Exemples de questions reçues de la part d’équipes d’animation : 

« Ai-je le droit d’accompagner cet enfant pendant sa toilette ? »
« Comment faire pour accompagner un enfant faisant des fausses routes pendant ses repas ? »
« Quel est mon niveau de responsabilité vis-à-vis de l’accompagnement de cet enfant en situation de handicap moteur ? »
« Est-ce le travail d’un animateur périscolaire d’aider un enfant en situation de handicap à aller aux toilettes ? »

Socle commun de réponses : 

  • L'inclusion d’un enfant en situation de handicap n’est pas la question d’une seule personne (Avl, animateur référent…) mais bien celle de l’ensemble de l’équipe d’animation de l’ALSH, de l’ALAE ou du séjour de vacances.
  • L’accueil et l’accompagnement de l’enfant ne s’improvisent pas : l’inclusion est un projet qui se construit en partenariat avec :
    • les parents (qui ont des savoir-faire du quotidien) ;
    • les professionnels (éducateurs, médecins, infirmier scolaire, orthophoniste, ergothérapeute…) qui accueillent et accompagnent également l’enfant.
  • Il y a nécessité d’aller à la rencontre de la famille et des professionnels afin de poser toutes les questions au regard de l’inclusion de l’enfant, d’obtenir les réponses des différents partenaires puis d’élaborer des solutions à essaimer au sein de l’ensemble de l’équipe d’animation.
  • Il est important que l’accueil soit discuté en équipe : échanges sur les tabous, les peurs, les freins, les enthousiasmes et expériences de chacun. Ceci afin d’évaluer la relation que chacun a au handicap pour que l’équipe puisse faire cohésion autour de l’accueil de l’enfant.
  • S’il n’a pas été possible d’anticiper, il n’est jamais trop tard pour rencontrer la famille de l’enfant et les professionnels et d’échanger en équipe.

Il est important d’avoir un discours à la fois responsabilisant, déculpabilisant et rassurant pour l’équipe d’animation :

  • Il est normal de se poser ces questions quand on est soucieux de bien faire.
  • Votre appréhension, voire inquiétude ou peur, est légitime.
  • Vous travaillez au sein d’un accueil de loisirs, l’enfant y est accueilli pour s’amuser et s’épanouir.
  • Vous accueillez cet enfant pendant un temps de loisirs et non pendant un temps de soins .

Quatre exemples de situations rencontrées en ALSh / ALAE / séjour de vacances.

  • J'accueille un enfant qui fait des fausses routes +

    Un enfant de 9 ans doit être accompagné pour prendre ses repas car il n’est pas autonome et il fait En savoir plus
  • J'accueille un enfant épileptique +

    J’accueille un enfant épileptique non stabilisé pour lequel il y a un PAI et les parents nous ont confié un En savoir plus
  • J’accueille une fillette en situation de handicap intellectuel +

    J’accueille une fille de 10 ans en situation de handicap intellectuel et qui a besoin d’être accompagnée pour aller aux En savoir plus
  • J’accueille un enfant se déplaçant en fauteuil +

    J ’accueille un enfant se déplaçant en fauteuil qui a besoin d’être porté pour certains déplacements. Comment je le porte En savoir plus
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Plus largement et dans toutes les situations 

  • Il est nécessaire d’avoir un temps d’échanges et de médiation d’un point de vue déontologique sur ce qui peut potentiellement préoccuper les membres de l’équipe d’animation.
  • Il est possible de mobiliser le Siam et les référents handicap, idéalement en amont de ce type d’accueil en inclusion, pour un temps de sensibilisation, de préparation de l’accueil de l’enfant et d’échanges au sein de l’équipe d’animation.
  • Il est indispensable d’observer l’enfant pour être en capacité de réadapter les réponses apportées quotidiennement, et permettre une transmission de cette information à l’ensemble de l’équipe, à la famille et aux professionnels qui accompagnent l’enfant.

 

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